ROBBEN FORD

  • 22h30 Vendredi 7 Juillet, Fronton Gaztelu Zahar

Quand un guitariste de jazz rencontre un guitariste de rock, il arrive qu’ils se disputent à propos des guitaristes de blues. Et puis il arrive aussi qu’un nom, un seul, les mette tous d’accord : Robben Ford.

Né en Californie dans une famille de musiciens de père en fils, il fait ses gammes auprès des bluesmen du sud des Etats-Unis avant d’accompagner bientôt George Harrison et Joni Mitchell. Son groupe, les Yellowjackets, marque l’histoire du jazz fusion des années 80, si bien que Miles Davis le repère et l’engage. Le voici propulsé au firmament du jazz planétaire. Sa virtuosité, sa technique, sa créativité ne se démentiront plus tout au long d’une carrière qui compte aujourd’hui près de quarante albums. Rien que ça.

Son « retour virtuose » à la musique instrumentale (Rolling Stone) se confirme avec l’album « Common Ground », enregistré fin 2022. A Hendaye, Robben Ford se produira en formule power-trio originale, avec les frères Honnet (Davy à la batterie, et Anthony à l’orgue Hammond). L’immanquable rendez-vous jazz du Guitaralde 2023.


THOMAS FERSEN

  • 22h30 Samedi 8 Juillet, Fronton Gaztelu Zahar

Des oiseaux, des lions, des lapins, des poissons, des cochons, des chauves-souris, des vaches… Avec Thomas Fersen, il est temps pour les hommes de laisser leur veste au bestiaire, et de se découvrir enfin de tous les petits ridicules dont ils se déguisent. A la manière d’un La Fontaine qui serait passé chez Lewis Carroll, le fabuleux fabuliste nous ramène en enfance, dans les territoires de l’imaginaire, le temps d’un concert gorgé de malice au pays des merveilles. L’on y rencontrera tout un tas d’animaux étranges, et tout le peuple de ces doux dingues amoureux des étoiles, qui donnent à nos quotidiens parfois trop moroses, leur dose vitale de poésie en chansons enchantées.

Souvent, Thomas Fersen troque sa guitare pour un ukulélé, avec son inimitable son exotique et espiègle. L’ukulélé, Pierre Sangra aussi en joue, et Guitaralde oblige, on laissera tout particulièrement traîner nos oreilles d’éléphant dans la direction de cet accompagnateur hors-pair, « une vraie bête » disent certains, qui gratte et qui pince à ses côtés depuis près de trente ans tout, ce qui se gratte et tout ce qui se pince : guitare, banjo, mandoline, sitar, oud, et même violon… Ukulélé, ça veut dire « puce sauteuse », en hawaïen. Avec ces garnements, il y a décidément des bestioles à gratter partout.

Thomas Fersen ayant enchanté notre été, nous en serons tous cigales, n’en déplaise aux fourmis. Mais chut ! Il va être l’heure de rêver : le marchand de fables va passer…


DIANE TELL

  • 21h Samedi 8 Juillet, Fronton Gaztelu Zahar (invité JM Ecay)

Dans son Dictionnaire des idées reçues, Flaubert dit que le mot « Arbalète » est toujours une « belle occasion pour raconter l’histoire de Guillaume Tell. » Autant de cordes à son arc qu’à sa guitare, et des flèches qui, même par-dessus l’Atlantique, visent en plein cœur : telle est-elle, notre Tell à nous, prénommée Diane. Et dans le petit Dictionnaire des « guitaristes reçus » qu’il faudra écrire un jour, c’est son nom qu’Hendaye s’apprête à rajouter.

Depuis son Québec natal, Diane Tell n’en finit pas de nous promener en chansons dans les méandres de la sensibilité et de l’émotion, et c’est un immense plaisir de la retrouver en terre basque qu’elle connaît bien, le temps d’un récital guitare-voix qui nous emmènera en voyage dans les plus beaux pays du monde. En avion qu’elle pilote, en bateau qu’elle conduit, en chansons qu’elle compose : tous les chemins sont musique pour qui connaît comme elle la clé des chants.

Composé et enregistré entre Suisse et Montréal, son dernier album, le quatorzième, s’appelle Haïku, du nom de ces petits poèmes traditionnels japonais. On n’en finira jamais avec le voyage, puisque si elle était un homme, elle serait capitaine. Mais comme elle est une femme, elle est chanteuse, guitariste, et elle s’apprête à poser ses valises à Hendaye, le temps d’une bal(l)ade romantique où la guitare s’écrira avec deux ailes. Telle est-elle, Diane.


 » Soirée exceptionnelle !!!  »
Le 6 juillet à la salle des halles.
Dans le cadre de son partenariat avec Yamaha, Guitaralde a le plaisir de présenter cette année une soirée inédite, autour de quatre artistes dont on n’a pas fini d’entendre parler.

PATRICK MANOUGUIAN

– 21H30 Patrick Manouguian: guitare solo
Un guitariste que les spécialistes connaissent déjà bien, puisqu’il s’est fait un nom depuis longtemps en sideman de luxe auprès de musiciens et chanteurs aussi prestigieux que Manu Katché, Bernard Lavilliers, Dee Dee Bridgewater, Jean-Félix Lalanne… Un concert à l’orée d’une carrière solo que tous les guitaristes attendent en se frottant les mains.


ALYSCE

– 22H15 Alysce: Guitare ,voix.
Elle joue classique, pop, folk, électro… Et dit d’elle-même qu’elle voudrait chanter comme Barbara qui aurait aimé Jeff Buckley. Tout un programme. Sur une guitare élégante, sa plume est féminine, féministe, et d’une sensibilité écorchée qui ne mâche pas ses mots.

 


 MOH KOUYATE

ABDOULAYE KOUYATE

– 23H Duo Moe Kouyate: Guitare voix et Abdoulaye Kouyate: Kora , guitare
Avec Moh et Abdoulaye qui clôturent la soirée, cap sur la Guinée, sur ses couleurs, sa musique, sa joie… Descendants d’une longue dynastie de griots, ils incarnent la rencontre entre la guitare traditionnelle et moderne (blues, jazz), et font sauter tous les clichés, en s’entourant volontiers de ce que chaque scène a de meilleur. Moh a collaboré avec Ba Cissoko, Vincent Segal… Abdoulaye a collaboré avec Patrick Ruffino, Maciré Sylla, Mariama, Trio Colibri..


MAITE GARMENDIA LARBURU

  • 21h Vendredi 7 Juillet, Fronton Gaztelu Zahar

Krak ! Avec Maite Garmendia Larburu, ça passe ou ça casse. Et quand ça casse, c’est tant mieux parce que, dit-elle, c’est quand les choses se cassent qu’elles s’ouvrent. Tel est l’esprit de son nouvel album intitulé « Krak », qu’elle présentera à Guitaralde dans une formule trio originale, ouverte à toutes les expérimentations musicales : Ander Zulaika à la batterie et aux percussions détonantes, Carlos Taroncher qui fait de sa clarinette basse un instrument électronique à part entière, et elle-même à la voix, aux guitares, au violon…

Car Maite Garmendia Larburu a commencé par le violon. Après un cursus classique, elle s’installe à Amsterdam pour se spécialiser en musique ancienne, avant de revenir en terre basque avec, dans ses bagages, une guitare, plusieurs albums et de nombreux concerts à travers toute l’Europe.

Douce folie d’une musicienne classique dévoyée dans la folk qui aurait fini par croiser Björk à Hernani : avec Maite Garmendia Larburu, heureux ceux qui seront assez fêlés pour laisser entrer sa musique !…


JÉRÔME SOUSA

  • 19h Samedi 8 Juillet, Terrasse Relais Thalasso

Il est auteur, compositeur et interprète, et on a pu l’entendre ici ou là, dans des premières parties marquantes (Johnny Hallyday, Calogero, ou encore un certain Michael Jones, familier de Guitaralde, qui signe même un duo avec lui sur son album).

Seul à la guitare, Jérôme Sousa nous promène, de chanson en chanson, dans un univers pop-folk idéal pour ouvrir la soirée de clôture du festival, au bord de la piscine de la Thalasso, en sirotant un verre dans le tempo du soleil. Chez lui, à la manière des guitares mêlées qui sont l’emblème du festival, la guitare s’accorde au pluriel : acoustique, électrique, mais aussi « slide », posée à plat sur les genoux, comme un Ben Harper aux accents frenchy.

Parmi les autres influences qu’il se reconnaît volontiers, Francis Cabrel, Jean-Louis Aubert, Goldman ou encore Tracy Chapman… Un joli tir groupé, pour un beau début de soirée.


PABLO GARAYOA

  • 19h Vendredi 7 Juillet, Chapelle du Château Abbadia

Dans le cadre du partenariat mis en place pour la deuxième année consécutive avec le Conservatoire Supérieur Musikene de Saint Sébastien, Guitaralde a le plaisir d’accueillir le guitariste classique Pablo Garayoa.

Nouveau talent de la scène basque, Pablo Garayoa, né en 2001, a fait ses premières classes avec le professeur Marcos Martín au Conservatoire de Salamanque, où il obtient le Prix Spécial d’Etudes Artistiques au niveau professionnel. Il entre alors à Musikene dans la classe de Marco Socías, sous la direction duquel il poursuit actuellement son cursus. Il a participé à de nombreux concerts et festivals, et a suivi les masterclasses de professeurs aussi illustres que Anniello Desiderio, Álvaro Pierri, Fernando Espí, Rafael Aguirre, Thomas Offerman, Miguel Trápaga…

Son jeune talent, qui lui a déjà valu plusieurs prix (2e Prix du Concours de Musique de Chambre des Conservatoires et des Ecoles de Santa Marta ; 2e Prix du Concours de Musique de Chambre des Jeunes Musiciens de Salamanque…), l’a également distingué lors du Concours d’Interprétation des Jeunes « Àngel Iglesias », où il termine finaliste.

À noter que le programme détaillé de son récital sera distribué à l’entrée.

Un moment de choix donc, dans un écrin de rêve : la magnifique petite chapelle du château d’Abbadia, dont Viollet-le-Duc, architecte en chef du château, confia la décoration à son meilleur élève, Edmond Duthoit. Une belle soirée sous le signe de la transmission…


PABLO ARRIETA

JEAN MARIE ECAY

  • 19h30 Mercredi 5 Juillet, cinéma les Variétés (Duo JM Ecay)

JADE DUO

  • 20h30 Jeudi 6 Juillet, Place de la République

« La beauté est toujours dissidente », disait l’immense écrivain cubain Reinaldo Arenas. Le duo Jade, venu tout droit de La Havane et désormais installé au Pays basque, chante l’amour en guise d’ultime dissidence. Une guitare, deux voix : celles de Yanaysa Prieto Pedroso et de Maygred Bourricaudy, qui se produisent ensemble depuis 2005, en baignant les mélodies et les rythmes traditionnels (son, guajira, rumba…) dans des influences plus contemporaines et universelles (pop, funk, jazz, world…). Leur nouvel EP présente cinq compositions originales, comme autant de variations autour des différents styles et époques de la musique cubaine.

En guise d’apéritif du festival, un joli moment à déguster frais, avec un mojito par exemple.



Programme détaillé du festival ON et OFF à télécharger, avec traductions en basque